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dimanche 10 juillet 2011

Matchless et Matchless G80 par Les Harris


Match1
Alors que Honda s’apprête à lancer sa CB750 qui aura (pour celles qui roulent encore) 40 ans cette année, en une version moderne mais néanmoins nostalgique en la CB1100F, je vous propose un autre classique, la Matchless G80 de Les Harris.
Un peu d’histoire d’abord, car Matchless, une des plus anciennes marques britanniques, la première moto à sortir de l’usine le fit en 1901, est au même titre que Triumph, BSA et Norton, une incontournable du style british.
La famille Collier, c'est le père Henry Herbert et ses deux fils Charlie et Harry puis, le cadet Bert qui mettra au point un 4 cylindres en V de 593 cm3, révolutionnaire pour l’époque (1931).
La Morgan, ce 3 roues si typique avec son V-Twin comme calandre sera propulsé exclusivement par un Matchless à partir de 1935.
En 1941, Matchless introduira la fourche télescopique, nommée Teledraulic, une avancée majeure à l’époque, et toujours aussi appréciée aujourd’hui.
Match2
Pendant la Seconde Guerre, la compagnie produira plus de 80,000 motos, principalement les modèles G3 et G3L à fourche Teledraulic. L’après-guerre verra l’introduction du modèle qui nous intéresse, le G80, un 500 cm3 dérivé du G3 ayant fait la guerre. Ce Roadster agile, confortable, économique et fiable, toutes des qualités qu’auront les Japonaises causant sa perte moins de 20 ans plus tard, ne résistera donc pas à l’invasion malgré une alliance avec Norton, et ne verra pas les années 70.
Match3
Arrive Les Harris, un passionné avec la volonté de ne pas laisser se dilapider le grand héritage britannique. Au milieu des années 80, il sera celui qui remettra la Bonneville sur la carte et dans le cœur des amateurs. Son atelier en produira plus de 1000 répliques en quelques années, étant ainsi, pour une bonne part, à l’origine de la renaissance de Triumph.
Après le succès de ses Bonneville, il se lancera dans l’aventure de la G80, puisqu’il avait déjà acquis auparavant le nom Matchless. Avec l’appui du designer Brian Jones, un ancien de Triumph justement, ils porteront en moins d’un an le projet de la table a dessin à la chaîne de production. Ce très court laps de temps avait bien une raison, une moto des plus simplissime.
Légère à 150 kilos, un monocylindre Rotax de 494 cm3, boîte à 5 rapports, cadre à simple berceau et réservoir de 15 litres. En option sont le démarreur électrique et un deuxième disque de frein à l’avant.
Rien de spectaculaire chez ces 860 machines produites, sauf un supplément d'âme pour une moto montée par des mains expertes d'artisans enthousiastes et fiers. Et le plus beau de l'affaire est que cet amalgame de pièces disparates, dont plusieurs Italiennes comme Paioli, Brembo, Dell'Orto et Laverda, réussisse en fin de compte à fédérer la quintessence du style britannique. Elle est une Norton, une Triumph, une BSA, une moto anglaise, tout simplement Matchless.
Match4

source : le blog moto .com

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